Solutions énergétiques pour une mobilité moins carbonée en Ile de France

Afin de lutter contre les gaz à effet de serre, émis en France à plus de 30% par les transports, la loi d’Orientation des Mobilités interdit les véhicules à moteur thermique en 2040.
Mais les zones à faibles émissions (ZFE) de la Ville de Paris, de la Métropole du Grand Paris et de la Région Ile-de-France ont une ambition encore plus forte. La fin du diesel est annoncée dès 2025, puis du thermique essence en 2030 pour la première couronne et en 2040 pour la deuxième couronne.

Les innovations se multiplient pour contenter, dans ce contexte, les besoins de mobilité des franciliens.

Le pari est d’autant plus difficile que ces besoins évoluent non seulement par les promesses portées par le Grand Paris Express et les nouveaux tramways, mais aussi par l’émergence de nouveaux modes de mobilité tels que le covoiturage, l’autopartage, le vélo, la patinette, par le plein essor de la logistique urbaine et par le développement inattendu du télétravail.

Le plan de relance de l’activité voulu par l’Etat accélère encore la donne, avec le programme des 100 000 bornes publiques de recharge de véhicules électriques à installer en France, avant la fin 2021. Il est complété par le programme Advenir qui, par les CEE, contribue au financement des bornes de recharge privées.

Après une introduction par l’ADEME Ile-de-France, des majors de l’énergie témoigneront de leurs actions pour une mobilité moins carbonée. Enedis présentera l’étude cofinancée avec l’ADEME, qu’elle a pilotée pour préciser comment densifier, en Ile-de-France, les points de recharge de véhicules électriques ouverts au public.  Un constructeur automobile montrera comment il diversifie son offre et accompagne cette révolution.

La conférfence sera animée par Guillaume Perrin, président ATEE IDF avec la participation d'intervenants des entités suivantes : ADEME, ENEDIS, ENGIE, EDF, et un constructeur automobile