Pyrogazéification
Biomasse, Déchets non recyclables
Quelles sont les technologies utilisées en pyrogazéification ?
La mise en œuvre des procédés de pyrolyse/gazéification est ancienne comme en témoigne la fabrication séculaire de charbon de bois, ou de gaz à partir de charbon et/ou de bois (gaz de houille pour l’éclairage de villes au 19ème siècle).
Il existe de nombreux procédés technologiques répondant à des intrants, échelles et modes de valorisation divers. Certains sont à ce jour développés de façon industrielle, tandis que d'autres sont encore au stade de démonstrateur.
Deux grandes familles de procédés (ou d’installations) existent :
- Procédés de 1ère génération (procédés intégrés) : la combustion des vecteurs énergétiques est réalisée dans la même installation que l’installation de pyrogazéification.
- Procédés de 2ème génération (procédés non intégrés) : la valorisation du/des composés énergétique(s) produit(s) dans l’installation de pyrogazéification est réalisée dans une installation distincte (brûleur chaudière, process industriel, moteur à gaz, etc.).
Au sein de chacune de ces deux familles, il existe un très grand nombre de technologies de pyrolyse/gazéification.
Les technologies les plus répandues sont les suivantes :
- Lit fixe à co-courant ou à contre-courant
- Lits fluidisés
- Lit à flux entraîné
Le « lit » représente la charge de déchets ou de biomasse. Cette charge peut être immobile (lit fixe), descendante, ascendante, fluidisée (cas de petites particules mélangée à un fluidisant de type sable) ou entraîné par le flux de gaz.
Le flux de gaz peut aller dans le même sens que la charge de déchets ou bien en sens inverse. Le flux de gaz peut aussi être perpendiculaire par rapport au déchet.
Au-delà de ces grandes catégories, il existe au sein de chacune de catégories un grand nombre de procédés de gazéification avec ses caractéristiques propres.
Le site gazeification.info offre une bonne introduction au fonctionnement des technologies de pyrogazéification.